Variétés de discus : standards et origines

Les cobalts

CobaltLe célèbre éleveur japonais Akimitsu Shirase développe une souche qu’il appelle « Shirase Thunder Flash » (Éclat de tonnerre Shirase) qui déjà très aboutie presque totalement uni aux yeux cerise, à partir de turquoise brillant.

Dr. Charles Wall a développé le premier discus cobalt dans les années 70.

Bing Seto en a acheté au Dr. Charles Wall vers la fin des années 70 et le cobalt de Bing est devenu Bing’s Cobalt Discus. C’était un croisement de heckel très différent des Cobalts aujourd’hui.

C’est Big Seto qui a développé le beau cobalt bleu actuel pour notre plus grand plaisir.

Le discus Snake Skin

Les formes actuelles d’élevage sont toutes issues de discus sauvages à 9 barres. Discus d’origine asiatique apparu en 1994, le Snakeskin a des vermicules fines et des barres verticales, au nombre de 14, aussi plus fines que les 9 barres habituelles .

Les vermicules peuvent être rouges ou bleues sur un fond uni. Si vous regardez de biens vous noterez des vermicules fines et des points sur les ouïes, ce qui est propre à cette variété de discus. Snakeskins ont été utilisés avec succès dans beaucoup de croisement, comme : le léopard Snakeskin, Pigeon Snakeskin, Bleu Diamond Snakeskin et même le léopard Red Golden Snakeskin. Snake skin bleu

Les points rouges

Les discus « points rouges », des verts sauvages Points rouges aux variétés asiatiques intensément colorées, sont de plus en plus cherchés. Ce groupe inclut le populaire discus léopard. Beaucoup de nouvelles formes de discus « Red spotted » sont disponibles ses dernières années.

Léopards

LéopardLe Turquoise rouge va notamment donner par croisement avec des Royal vert (Coari) les célèbres variétés de Léopard. (les lignes rouges sont transformées en ocelles).

Les léopard sont donc une sélection de vert sauvage red spotted qui eux présentent des taches comme le Coari, et certains Tefe. C’est avec les croisements et sélections que les asiatiques ont réussi à obtenir ces espèces …

Le léopard est un discus de couleur bleue, recouvert d’ocelles rouges (cercle rouge) et des grosses tâches sur tout le corps sauf la tête.

À la différence de la majeure partie du « homme fait tend », le disque de peau de léopard est un résultat de l’élevage sélectif de deux types de disque vert repéré rouge sauvage provenant de différents secteurs et pas d’une mutation génétique.

Ceci a été fait par les sélectionneurs de Hong Kong, Sunny Lo Wing-Yat et Rocky Ng, au cours de huit ans. Ils étaient disponibles dans le marché en 1993. Les variations du disque de peau de léopard sont la taille des taches avec avoir des anneaux aussi bien que des taches et des « anneaux dans des anneaux » – ceux qui ont des points culminants bleus dans les anneaux rouges.

Les léopard snake skin

Léopard Snake SkinLes léopard snake skin sont issus de croisement de léopard et de snake, et avec encore une fois les sélections rigoureuses, ils ont obtenu des discus entièrement pointé.

Les vermicules des snake se sont petit à petit modifié en points extrêmement fins. Les léopard snake skin auront comme motif des lignes fines de points sur le corps y compris sur les ouïes.

On voit bien sur cette photo que le bas du flanc est bien pointé, et le haut est encore vermiculé, c’est un léopard snake skin. Spotted eruption : les points arrivent très tard, parfois des sujet de 14cm sont pointé sur 50% du corps à peine

Lorsqu’ils sont jeunes, les discus sont recouvert d’une sorte de filet très fin, formant des mailles fines, de minuscules points rouges et bleus et des vermicules très très fines. Avec l’âge les vermicules se détachent et les points arrivent, le fond devient bleu, et recouvert de points rouges.

Les unis

SanMerahRed curipera (variété sauvage) Les plus populaires des poissons unis sont les Red Marlboro, les Red melons, et les Blue Diamond.

Ces poissons n’ont plus de vermicules sur leurs ouïes, leu nageaoires, et leur corps comme les autres discus.

San Merah

Les premiers individus apparaissent en 1998. Encore appelé Red Rose ou Virgin Red, il a pour origine une sélection du discus sauvage Red Curipera (photo ci-dessus), le même qui donna aussi la variété Red Passion et aussi quelques variété Albinos.

san-merah-discus-variete

Il est très peu éloigné de la forme Curipera, seules les vermicules de la tête ont disparues remplacées pour les plus beau spécimen par un bleu uni du type Blue diamond, ils sont d’ailleurs appelés San Merah à tête bleue.

Il est aussi différent par les nombre de barres verticales : il en présente aussi 14 barres verticales, comme le Snake skin, au lieu des 9 barres du Curipera.

Marlboro

white-face-discus

C’est comme le pigeon, il est issu de couple de turquoise … Un ami en Belgique a eu 1 marlboro dans une portée de turquoise, il avait halluciné en voyant ça !

Bien sûr ce marlboro était très charbonné et n’a jamais dépassé les 14 cm …

Bleu Diamond

Bleu DiamondAprès d’autres croisements de discus bleu unis, en ne sélectionnant que les discus les moins striés et les plus bleu unis possible, la souche Blue Diamond a vu le jour.

Environ 1990, quelques sélectionneurs de Malaisie (comprenant Kheng Huat, Hock, Phang Teck Beng, and Lee Koon Yen) et Hong Kong (Sunny Lo Wing Yat) avaient noté que plusieurs de leur friture bleue de discus turquoise étaient transparentes en couleurs et quand ces la friture s’est développée dehors, ils sont devenus une couleur bleue pleine, manquant des modèles sur les ouïes, nageoires, et barres d’effort (les cobalt et la turquoise bleue auront des modèles et soumettent à une contrainte des barres).

Un discus Blue Diamond de bonne qualité continuera à avoir la couleur bleue pleine en plus des yeux rouges. Quelques Blue Diamond auront une légère coloration jaune sur la nageoire caudal et certains auront des balances classées plus fines.

Wayne a amélioré cette souche, il a amélioré leur forme, l’éclat des couleurs, et les yeux rouges.

Le gène bleu de diamant est récessif. Deux diamants bleus multipliés ensemble produiront toute la friture bleue de diamant.

Les Whites

Snow whiteDes éleveurs malais avaient produit des discus sans rayures presque blanc, avec une tête jaune qui nous suggérer la future venue du futur Ghost. A l’époque, leur valeur commerciale était considéré comme nulle.

En 1988, le Ghost actuel est découvert, il s’agit d’une mutation de brun.

A cette époque, le but était de réaliser des discus sans rayures était atteint ! Ces discus malais ont cho­qué le monde aquariophile lors d’une exposition au Japon.

Ils n’ont pas les barres verticales se stress sur le corps, mais peuvent avoir les barres partielles sur l’œil et la queue, aura les yeux d’une matière prédominante blancs (peut avoir un certain colorant rouge) avec les pupilles noires. mais la plupart des individus portaient une tête jaunâtre peu séduisante.

Les Snow White peuvent avoir la tête légèrement jaunâtre et les nageoires sont parfois iridiés de bleu. Ils ne présentent aucune vermicules sur la tête ou les nageoires.

En 1997, les Whites sont déjà beaucoup plus améliorés et après croisement (avec des bleus unis) et une sélection, le Snow a été créé. Ils ont les yeux blancs distinctifs.

Les inclassables ou Open

Les white spotted

White spottedEn croisant les snow et les spotted, les white eruption sont nés. Les premières souches sont blanches, avec seulement quelques points sur le bas des flancs, mais aujourd’hui (ils en sont à leur 3ème génération) on arrive à avoir des white eruption pointé sur plus de la moitié du corps.

Dans un futur proche on trouvera sûrement des discus blancs pointés comme les spotted.

Le red white

Red whiteEn 1998, les premiers Red White apparaissent; ils sont issus d’un croisement de Snow ou Ghost et de marlboro.

Calico

La plus réussie de cette jeune variété est le Nebula DiscusNebula (ndlr : nébuleuse). Ce discus est « arrivé » dans les mains de Teoh par hasard.

Il a acheté sept Ghost d’un éleveur de discus très connu (ndlr : l’histoire nous dit pas lequel) sans en connaître leur génétique.

Il a obtenu un couple rapidement qui s’est reproduit avec succès. Mais quand le fraie a atteint 1 pouce, il n’était alors pas très impressionnant (très sombre et terne en couleur) et bientôt le mâle a eu une complication et est décédé.

Zoom Sur …

Hi-fin/High body

Une caractéristique très appréciée des amateurs qui donnent des individus au port altier. Les éleveurs de Hong-Kong ont développé un Cobalt à haut corps et à longue nageoire. Ces poissons sont caractérisés une dorsale dont les rayons mous sont al­longés. Les individus présentent un corps 10 % plus haut et plus long par rapport aux sujets normaux. Dans les années 1970, les suisses ont produit des discus turquoises Hi-fin/High body.
Finale­ment, ces discus tur­quoises devinrent une base pour les discus rayés ou des cherckerboard.

Ébranlé, mais pas découragé, il essaie d’accoupler la femelle avec un autre mâle, du même lot. Le succès est venu en une semaine. Le nouveau homme a effectué son devoir.

Cette fois, lorsque les alevins atteint 1 pouce, Teoh remarqué quelque chose de différent sur ce lot. Il a une couleur jaunâtre de base et quelques plaques rouges commencent à apparaître juste en dessous de la dorsale. Le discus Nébula était né.

Heckel Cross

Dans ce cas, nous ne pouvons parler vraiment de variétés. Car toutes les variétés de discus (Symphysodon aequifasciatus) sont susceptibles d’être croisé avec un Heckel (Symphysodon discus).

Là s’agit d’une hybridation entre espèces et il n’est pas souhaitable d’en arriver là. Les premiers hybrides furent créés par le Dr Schmidt-Focke, Allemagne et Feiler, USA. Même vue la qualité exceptionnelle du Heckel d’élevage produit par Ferme à Discus de Brilly, champion du monde en catégorie open à Duisbourg en 2004, l’hybridation n’est pas souhaitable une fois de plus.

Albinos

Déjà dans les années 60, un éleveur californien produisit de véritables albinos, et mais il ne réussit pas à maintenir la souche.

Ils n’ont pas de pigmentation, et ne présentent pas de barres verticales de stress et ont les yeux rosés.

Bibliographie

  • Le guide Back to Nature des discus (Disck Au – Edition IAT – 1998 )
  • Les Discus (Robert Allgayer – Les Guides de l’aquarium – Bocal Edition – 2001)
  • Discus pour les perfectionnistes (Jack Wattley- TFH Publications, Inc. – 1994, édition française )
  • La splendeur des discus (Dr Hebert R Axerold et Bernd Degen – TFH Publications, Inc. 1992, édition française) Aqualog Spécial
  • Sa Majesté le discus ( Manfred Göbel – Bocal Edition – 2000)
  • Guide des Discus Wayne (Liang Chi, Wayne Ng – Animalia Editions) Catalogue of life 2007 (En)
  • Disscus Classification par Carol Roberts (North American Discus Association)
  • Discus Strain Development in Penang (Septembre 2002 page 29)
  • Types and strains (Walter’s Discus Aquarium).

Photos par Alexandre, sauf SanMerah et Blue Diamond (ludoyo14), Calico (Nebula Discus), Red Cupira (Eric Hustinx), Encart (Dror Davidman)

Texte Alexandre et Benoît V.


Benoit V.

2 thoughts on “Variétés de discus : standards et origines

  1. Excellent travail.
    Ça aide a comprendre comment toutes ces variétés de
    discus sont nées et comment on peut appréhender l’élevage et la sélection pour obtenir un nouveau discus.

    1. Merci Charpla. 🙂
      Ben en fait, ça m’a permis de mettre les idées au clair sur les variétés pour moi aussi.
      Et puis mes recherches sur le net m’ont aidé à mieux comprendre l’origine des variétés.

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