Des microalgues pour nos discus

Autrefois, connues et utilisées par les spécialistes, elles enrichissent maintenant les aliments secs (paillette, granulés, chips) et certains mix congelés, voir même vendues brut en vrac ou en paillettes dans les rayons aquariophiles.

Elles sont devenus incontournables et deviennent même un critère important de vente. Mais à quoi servent ces micro-algues et quelles sont-elles ?

H pluvialis

L’astaxanthine appartient à la grande famille des caroténoïdes dont elle possède les puissantes propriétés antioxydantes. L’astaxanthine est fabriquée par plusieurs genres d’algues et de planctons; c’est le pigment rouge qui donne leur couleur aux saumons, aux crevettes et aux flamants roses. La capacité de l’astaxanthine à neutraliser l’oxygène singulet et à éliminer les radicaux libres de l’oxygène ayant éveillé l’intérêt des chercheurs, des études scientifiques de plus en plus nombreuses sont réalisées pour évaluer ses propriétés.Haematococcus pluvialis
La synthèse des pigments n’est pas restreinte aux stades juveniles du développement de l’appareil photosyntétique.
Certaines algues vertes présentent la propriété, plutôt rare, de produire des carotenoïdes secondaires lorsqu’elles subissent un stress. Ces caroténoïdes, lorsqu’ils sont ingérés par les animaux – (saumons), (flamands roses) et (crustacés) – s’accumulent dans leurs chairs et leurs confèrent leur couleur rouge-rosé caractéristique. Les caroténoïdes ont donc une haute valeur ajouté. Parce que ces composés sont colorés, ont des propriétés antioxydantes et exercent une action bénéfique sur la santé, ils sont utilisés par l’industrie pharmaceutique, parapharmaceutique et l’industrie agroalimentaire.
La biosynthèse des caroténoïdes secondaires est principalement étudiée chez deux algues vertes à savoir Dunaliella qui accumule du ß-carotène (carotène) dans son chloroplaste et Haematococcus, qui produit de l’astaxanthine (céto-carotenoïde) dans le cytoplasme.

Bien que les gènes qui codent pour les enzymes qui catalysent la transformation du ß-carotène en astaxanthine ont été identifiés et clonées, les voies biosynthétiques telles qu’elles existent in vivo ne sont pas complètement élucidées. J’ai montré qu’au cours du processus d’accumulation, le photosystème I est progressivement détruit, ce qui libère des molécules de ß-carotène molecules, qui sont utilisées pour la synthèse de l’astaxanthine (Rmiki et al. 1996).
Il a été établi que chez Haematococcus les molécules d’astaxanthine qui s’accumulent sont estérifiées. Afin de déterminer si cette étape est absolument nécessaire, nous avons criblé la collection de l’algothèque du Botanical Institute à Trebon en République tchèque. Nous avons identifié des souches qui accumulent des molécules d’astaxanthine soit non estérifiées soit mono-esterifiées soit bi-estérifiées (Kopecky et al. 2000). Ces souches constituent un matériel de choix pour l’étude de la biosynthèse et de la régulation des céto-carotènes.

Le lycopène, par contre, était 30 % plus efficace que l’astaxanthine. Des résultats similaires ont été observés par des chercheurs travaillant sur un système in vitro de cellules de sang humain traitées avec différents caroténoïdes et ensuite exposées à l’oxygène singulet. Là encore, le lycopène s’est montré le plus efficace, suivi par la zéaxanthine puis le bêta-carotène2. L’astaxanthine neutralise également les radicaux libres. Une étude montre ainsi qu’elle prévient 50 fois plus efficacement la peroxydation des acides gras en solution chimique que le bêta-carotène ou la zéaxanthine3.

Dans une étude d’une durée de deux semaines, cinq sujets ont reçu 3,6 mg/j d’astaxanthine, cinq autres ont reçu 7,2 mg/j et trois, 14,4 mg/j. Aucun effet secondaire n’a été observé et un effet antioxydant a été constaté sur les LDL sériques, l’oxydation étant progressivement ralentie au fur et à mesure que les doses d’astaxanthine augmentaient4.

Système immunitaire

On a montré que l’astaxanthine diminue chez le rat une enflure induite alors que la vitamine E reste sans effet5. Elle aide également à combattre les symptômes de la maladie ulcéreuse liée à Helicobacter pylori. Elle réduit les symptômes de l’inflammation gastrique et est également associée à une modification de la réponse à l’inflammation6.

On peut penser que les propriétés antioxydantes de l’astaxanthine expliquent son rôle dans l’inflammation. Cependant, d’autres études sont nécessaires pour mieux comprendre son mode spécifique d’action contre l’inflammation.
Un certain nombre d’essais in vitro et in vivo sur des modèles animaux a montré que l’astaxanthine influence significativement la fonction immunitaire. In vitro, l’astaxanthine stimule la production d’anticorps par des cellules de rate de souris stimulées avec des globules rouges de moutons7. Cette action s’exerce au moins en partie sur les cellules T et, plus particulièrement, sur les cellules T auxiliaires8.

Santé de l’œil

De nombreuses données indiquent que certains caroténoïdes peuvent participer à la protection de la rétine contre les dommages oxydatifs. Une étude sur des rats montre que l’astaxanthine atténue efficacement des lésions rétiniennes tout en protégeant les photorécepteurs de la dégénérescence.

Santé du cœur

Chez l’homme, l’astaxanthine est transportée par les VLDL, les LDL et les HDL. Dans un test in vitro et une étude sur des sujets humains, l’ingestion quotidienne de 3,6 mg d’astaxanthine pendant deux semaines consécutives protégeait le cholestérol-LDL d’une oxydation induite in vitro. Dans une étude sur un modèle animal, une supplémentation en astaxanthine avait pour résultat une augmentation des niveaux sanguins de cholestérol-HDL, la forme de cholestérol sanguin inversement associé aux maladies cardio-vasculaires. L’astaxanthine pourrait ainsi exercer une action bénéfique pour la santé du cœur en modifiant les niveaux de cholestérol-LDL et HDL mais, également, en réduisant l’inflammation supposée être associée au développement des maladies cardio-coronariennes.

La microalgue Haematococcus pluvialis protège sa chlorophylle de la surexposition solaire par un filtre rouge constitué d’astaxanthine. C’est un caroténoïde rouge qui doit son nom à l’écrevisse Astacus astacus.

L’astaxanthine est le colorant rouge qui rend les saumons, les crevettes et les flamants rouge-rose. Chimiquement, il est semblable au ß -carotène (dans les carottes) et à la vitamine A.

L’astaxanthine est chimiquement synthétisée à partir du carotène. C’est la source la plus commune de l’astaxanthine en alimentation de poissons. Il fait partie du groupe des caroténoïdes.

Les caroténoïdes appartiennent à la famille des terpénoïdes (ou isoprénoïdes): ce sont des polymères à 40 atomes de carbone de l’isopentenyl diphosphate.

Leurs fonctions chez les plantes:

  • Ils participent à la collecte de l’énergie lumineuse.
  • Ils protègent contre l’excès de lumière.
  • Ils sont les précurseurs d’une hormone végétale, l’acide abscissique.
  • Ils confèrent leur couleur à certaines fleurs ou fruits (lycopène chez la tomate, capsanthine chez le poivron rouge) ou à la carotte.

Leurs rôles chez les animaux et l’Homme (qui ne les synthétisent pas), ce sont des micronutriments importants car ils sont :

  • des anti-oxydants),
  • la source de vitamine A.
  • Ce sont également des pigments chez certains animaux

L’astaxanthine est fabriquée par plusieurs genres d’algues et de planctons. Ceux-ci sont mangés par beaucoup d’espèces aquatiques incluant les crustacés, parmi lesquels : les crevettes, qui stockent le colorant dans leur coquille, ayant pour résultat leur extérieur rouge-rose. Les crustacés, à leur tour, sont mangés par des poissons (saumons, truites) ou des oiseaux (flamant, Ibis rouge). Ceux-ci stockent également le colorant dans leur peau et tissus graisseux. C’est la raison pour laquelle les saumons et d’autres animaux sont rouges. L’astaxanthine ne subit pas de blanchissement, ainsi ces animaux maintiennent leur coloration rose.

La fonction de l’astaxanthine, en lien avec les animaux aquatiques, n’est pas totalement claire. Cependant, c’est un antioxydant efficace, comparable à la vitamine E. Il peut également offrir une protection contre les rayons UV. Seules les algues peuvent produire l’astaxanthine ; de plus, les animaux ne peuvent pas en changer la structure chimique. Ceci a des conséquences importantes pour l’aquiculture (pisciculture). L’élevage de saumons existe sous plusieurs formes. Les saumons peuvent se développer en mer, où leur régime est partiellement naturel, mais on leur ajoute également quelques aliments. Une autre manière de cultiver des saumons est l’utilisation de réservoirs sur terre. Dans ce cas-ci, ils ne sont pas nourris comme dans leur milieu naturel mais reçoivent une alimentation spéciale. Molécule d’astaxanthineCependant, sans crevette ou autre source d’astaxanthine, les saumons resteront blancs. Le consommateur ne désire pas ceci, signifiant que l’astaxanthine doit être ajouté à l’alimentation des poissons.

Dans la carapace des crevettes, l’astaxanthine se lie à différentes protéines en formant des complexes qui sont de couleur bleue, brune, jaune ou verte. Au cours de la cuisson, ces caroténoprotéines sont dénaturées ; l’astaxanthine est alors libérée et sa couleur rouge réapparaît. La structure chimique de l’astaxanthine est représentée ci-contre :

La spiruline

La spiruline est la source la plus facilement digestible, et la plus rapidement assimilée des protéines sur la planète car ellecontient des enzymes qui aident à la digestion. Excellente source de bêta-carotène, c’est aussi un antioxydant essentiel qui contribue à protéger les cellules saines du corps.

Connu comme «l’aliment parfait de la nature», la spiruline est l’élément nutritif le plus riche de la terre.

La spiruline est une algue bleu-vert microscopique (0,2 à 0,3 mm de long) qui doit son nom à sa forme de spirale. Cette algue (cyanobactérie Arthrospira Platensis) est un des plus vieux habitants de la planète.

Hélice de spirulineCette forme de vie existe depuis 3,5 milliards d’années sur notre planète.

A l’origine, cette micro-algue fascinante pousse dans les lacs alcalins et se contente, lorsqu’elle est cultivée, de terrains improductifs voire de surfaces désertiques, à condition de bénéficier d’un fort ensoleillement. a la réputation d’avoir, grâce à la photosynthèse, enrichi l’atmosphère en oxygène et d’avoir ainsi préparé la voie à toutes les formes de vie qui viendront ensuite.

La redécouverte de ce plancton végétal peut faire reverdir la terre dans les 20 prochaines années, elle peut régénérer la planète et contribuer au sauvetage des forêts tropicales.

Il existe des centres de production un peu partout dans le monde, à des latitudes où le niveau annuel d’ensoleillement le permet : en Thaïlande, à Taiwan, à Hawaï, au Chili, pour ne citer que les principaux sites

Elle est la plus puissante combinaison d’éléments nutritifs connue par rapport à n’importe quel autre aliment.

la Spiruline peut s’enorgueillir de posséder un cocktail de principes actifs naturels, concentrés et très complexes : jusqu’à 70 % de protéines de très grande qualité incluant tous les acides aminés essentiels, une proportion extraordinairement importante de bêta-carotène (provitamine A), de vitamine B12 (important pour les espèces végétariennes) et de fer à double liaison, mais aussi une abondante quantité d’autres vitamines et minéraux, de la chlorophylle, et même de l’acide gamma-linolénique en quantité non négligeable.

La Spiruline est assimilable à 95 %, alors que la viande ne l’est, en revanche, qu’à environ 20 %. Ses nutriments précieux sont facilement disponibles car les parois cellulaires sont constituées par un hydrate de carbone facile à digérer, ce qui est très important en cas d’alimentation carencée ou de sous-alimentation.

De plus, la spiruline apporte à l’organisme de la provitamine A, des vitamines B12, B1, B2 ainsi que des minéraux, en particulier du fer, calcium, phosphore, magnésium et des acides gamma linoléniques.

Riche en antioxydants naturels, la spiruline en fourni une grande variété, comme la bêta carotène (provitamine A), vitamine E, zinc et sélénium. Les antioxydants diminuent les effets toxiques de la pollution.

La spiruline est une grande source d’acides gras essentiels, omega 3 et omega 6. Elle détient aussi une forte concentration en phycocyanin, une biliprotéine qui stimule les fonctions immunitaires.

Comparaison avec d’autres aliments

Dix grammes de spiruline fournissent autant de fer que 72 grammes de blé complet, 450 grammes d’épinards ou 90 grammes de foie de veau.vitamine A que 14 œufs, 156 grammes de carottes ou 4,5 litres de lait de vache.

En premier lieu, c’est l’aliment le plus riche actuellement connu en protéines (60 à 70% en poids sec), soit deux fois plus que le soja ou la levure de bière, et trois fois plus que le poisson ou la viande maigre. Ces protéines sont d’excellente qualité puisqu’elles contiennent tous les acides aminés essentiels et elles sont facilement assimilables par l’organisme.

Elle est la plus puissante combinaison d’éléments nutritifs connue par rapport à n’importe quel autre aliment.

Composition

Nutriments Pour 100 g de spiruline

  • Protéines végétales 65 g
  • Lipides 5 g
  • Glucides 18 g
  • Fibres 5 g
  • Minéraux 7 g
  • Vitamine A 0,14 g
  • Vitamine E 10 mg
  • Vitamine B1 3,5 mg
  • Vitamine B2 4 mg
  • Vitamine B12 0,3 mg
  • Fer 0.5 g
  • Calcium 1 g

La chorelle

La chlorella est une microalgue d’eau douce, monocellulaire, verte, microscopique (diamètre de 2 à 10 µm) qui existe sur la planète depuis plus de 2.5 milliards d’années. Ayant survécu dans exactement la même forme depuis l’ère pré-Cambrienne,la chlorelle doit son existance à deux caractéristiques uniques: sa paroi cellulaire très résistante et sa capacité étonnante de reproduction.

Pendant approximativement le premier billion d’années de l’existence de la Terre, des gaz mortels tels que l’ammoniaque, le méthane et le carbone dioxide ont rendu l’atmosphère lourde. Le rôle des plantes vertes (telles que la chlorella) fût de filtrer ces éléments nocifs afin d’assainir l’environnement de la terre pour, éventuellement, rendre la flore et la faune capables d’exister. La chlorelle fût la première forme cellulaire à contenir un véritable nucleus à l’intérieur de son enveloppe.

Celle-ci, la paroi cellulaire, sert à confiner et à protéger l’unité cellulaire de la chlorella, la rendant extrêmement résistante face aux changements de l’environnement, ainsi que contre les attaques d’autres organismes. La chlorella contient un taux de chlorophylle plus élevé que n’importe quelle autre plante ou aliment.

Le nom chlorella signifie vert de « chlor » et petit de « elle ». Cette micro-algue comestible a été découverte vers la fin de 1800 par un biologiste hollandais, Beyerinck. Pendant plus de cinquante années, elle fût l’objet de milliers d’articles scientifiques d’universités, d’établissements médicaux et scientifiques, ainsi que de nombreuses certifications telles que FDA, ISO 9002, FGMP, CASJAS. Aucune autre algue n’a, jusqu’à présent, suscité autant d’intérêts médical et scientifique que la chlorella.

Hormis avoir fait l’objet de multiples recherches médicales aux États-Unis, en Russie, au Japon, en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne et en Israel, la chlorella a également été étudié par la Fondation Rockefeller, l’Institut Carnégie, l’Institut Pasteur et la NASA. En effet, la chlorelle étant un aliment vert si complet qu’on pourrait survivre avec elle seule pendant de longues périodes, les chercheurs de la NASA ont étudié cette particularité pour les astronautes voyageant dans l’espace.

Après lui avoir découvert un contenu protidique de plus de 50%, les scientifiques allemands, pendant les première et deuxième guerres mondiales, ont étudié la chlorella de près, en tant que moyen éventuel d’allégement des pénuries alimentaires de ces périodes. Ensuite, pendant les années 50, l’Institut Carnegie à Washington, reprit l’étude de la chlorella là où les scientifiques allemands l’avaient laissée, et trouvèrent un moyen de développer l’algue, en pensant qu’elle pourrait aider la faim dans le monde.

Durant la pénurie alimentaire d’après-guerre au Japon, le Dr. Tamiya, commandité par le gouvernement Japonais, mit en oeuvre le moissonnement et le développement commercial de la chlorella, dans l’objet d’en faire l’aliment naturel le plus fin au monde.

L’intérêt des scientifiques fût essentiellement dans la découverte que la chlorella, mis à part son contenu élevé en protéines (jusqu’à plus de 70%) et en chlorophylle, contient également un spectre complet étonnant de vitamines, d’acides aminés, de minéraux, d’acides nucléiques, d’enzymes, de fibre diététique, d’acide gras essentiels et d’autres éléments essentiels à la nutrition humaine. La chlorella constitue un aliment naturel, alliant des qualités nutritionnelles avec des qualités pharmaceutiques entièrement assimilables, grâce à une structure synergique parfaite. Sa composition fait de la chlorella la Reine de la Nutraceutique, ainsi qu’une des nourritures diététiques les plus complètes.

En fait, la chlorella en tant qu’aliment parfait n’a pas d’équivalent. En tant que promotrice de bonne santé, la chlorella possède également des activités antivirales et anticancéreuses. L’extrait de chlorelle, C.G.F, est un concentré du mystérieux facteur de croissance, la photosynthèse òu chaque cellule de chlorella peut se reproduire en quatre nouvelles cellules toutes les 20 à 24 heures, .

Sa survie, de milliards d’années jusqu’aux temps modernes, sans aucun changement, est l’attestation de sa stabilité génétique, de sa résistance aux microbes et à la pollution, ainsi que de ses capacités de guérison (3). Cependant sa tunique Vue de Chorella au microscopeexterne de cellulose étant trop dure pour être digeste, ce n’est que durant les années 70 que la chlorella devint disponible à l’humanité en tant qu’aliment, lorsqu’un procédé décomposant sa paroi cellulaire, résolut le problème de sa digestibilité.

Grâce à de nombreuses études Japonaises, démontrant une plus longue espérance de vie sur des animaux alimentés avec de la chlorella – une extension moyenne de presque deux ans au-dessus de la durée moyenne de vie ! -, ainsi qu’à cause du souci croissant de la pollution industrielle et environnementale, le Japon est devenu le plus large consommateur de chlorella, avec environ 10 millions de consommateurs.

Considérée comme un aliment fonctionnel plutôt que comme un supplément alimentaire, la chlorella est actuellement, au Japon, plus populaire que la vitamine C. La NASA exprima également un intérêt pour la chlorella, la considérant comme la première nourriture possible à bord de la station spatiale lorsqu’elle sera terminée.

En attendant, la chlorella a déjà été utilisée en tant qu’alimentation pour les besoins des astronautes. Au Japan, de nombreux médecins ont utilisé la chlorella avec leurs patients hospitalisés, pour sa multitude de bienfaits et pour accélérer leur guérison. Contrairement au Japon ou du reste de l’Orient, où les algues font partie depuis plusieurs siècles de l’alimentation de base, la popularité de la chlorella dans les pays occidentaux demeure relativement récente et demande à être exploitée plus profondément en raison de ses fabuleux pouvoirs de guérison et de ses propriétés nutritives, anti-oxydantes, anti-inflammatoires, antibiotiques et de détoxication.

La Chlorella vient d’être officiellement reconnue alimentaire par les autorités sanitaires Européennes. Ainsi les effets bénéfiques de la détoxication obtenue grâce à la Chlorella s’accompagnent d’une stabilisation du métabolisme et d’une stimulation du système immunitaire. A ce jour, la Chlorella est la solution naturelle la plus efficace pour l’élimination des métaux lourds de l’organisme. Elle apporte un moyen simple et naturel de se préserver des troubles dus à la présence de métaux lourds toxiques pour l’organisme.

En expérimentant les profonds bienfaits de la chlorella et en la faisant partie intégrante de votre protocole journalier, vous découvrirez une vieille amie de plus de deux milliards d’années, appuyée par des décades d’étude scientifique, ainsi que par de nombreux témoignages. Dès le premier pas entrepris pour dynamiser votre vie, et dès les premiers changements positifs procurés par la chlorella, à la différence d’autres plantes ou passades à la mode, la Chlorella fera partie de vos habitudes journalières, de façon permanente.

La chlorelle contient :

  • Plus de 20 vitamines et minéraux différents (vitamines A, B-1, B-2, B-5, B-6, B-12, C, E, K, bêta -carotène, potassium, phosphore, magnésium, fer, calcium, zinc, thiamine, iode, acide pantothénique, acide folique, biotine, niacine, inositol, soufre, manganèse, cuivre et cobalt). La chlorelle contient six fois plus de bêta carotène que les épinards, ainsi que des antioxydants puissants qui peuvent combattre les radicaux libres du sang et de la lymphe, protéger le système immunitaire et empêcher ou peuvent aider le traitement du cancer.
  • 19 sur 22 acides aminés connus, dont 8 essentiels, nécessaires à la fabrication des protéines, essentielles pour la croissance et le développement, et utiles aux végétariens et végétaliens.
  • 60% de la protéine naturelle de la plus haute qualité et facilement assimilable, pour aider le corps à maintenir sa masse musculaire, à construire de nouveaux tissus et à réparer les cellules endommagées. Ce taux de protéine est le plus élevé du règne végétal. La chlorelle peut donc être utilisée comme Adjonction Programme Minceur, ainsi que Dhyana Bewicke le décrit dans son livre  » La Chlorella : la nourriture de couleur émeraude.

Selon des tests nutritionnels communs, l’absorption digestive des protéines de la spiruline et de la chlorelle serait quatre fois supérieure à celle du boeuf. Puisqu’elles contiennent trois fois plus de protéines que le boeuf, une plus grande absorption signifie que douze fois plus de protéines sont disponibles dans les algues que dans le même poids de boeuf.  » * « Healing with Whole Foods » ( » Guérir avec les Nourritures Entières « *) de Paul Pitchford.

Comprimé de spiruline


Benoit V.

9 thoughts on “Des microalgues pour nos discus

  1. L’article des micro algues est génial !

    Pour la spiruline on ne se pose plus la question mais
    Comment trouver la Chorelle et l’ Haematococcus pluvialis par exemple (Magasin bio peut-être ?) pour les administrer en direct à nos poissons sans passer par les alimentations du commerce dans lesquelles, je ne sais pas, leur proportion n’est peut-être pas suffisante pour prodiguer leur bienfaits ! ?

    Et comment bien les « administrer » à nos Discus, sous quelles formes et en quelles quantités ?

    1. Arno,

      Je te remercie pour ton commentaire. C’est sympat à lire. 😉

      Il est vrai qu’il plus facile à trouver de la poudre d’Haematococcus chez les grossistes sur le net. En fait, les anglo-saxons en vendent sur leur site.
      Comme ici.

      Pour les chorelles, tu peux en trouver ou sur keimling.fr. Sinon, pour ta culture perso, un bon article en anglais qui décrit une méthode traditionnelle de culture de cette algue d’eau douce. Méthode très utilisée en aquaculture traditionnelle.

      Si tu as des difficultés à trouver de la poudre d’Astaxanthin, la marque Hikari fabrique des granulés à forte teneur ou tu peux trouver de la poudre déjà broyée.

      J’espère que j’ai réussi à t’aider un peu. N’hésites pas à poser des questions. Comme le forum est en panne pour encore quelques jours. Mais je bosse dessus. 😀
      Au fait, intéressants les articles sur ton site. 🙂

  2. Oups !! J’oubliais pour les doses à inclure dans la nourriture. Je n’ai pas encore travaillé sur le sujet. Une piste est se caler sur les doses présentent dans les granulés dits « colorants » pour discus.
    Pour l’inclusion à une patté maison, je te conseille d’y ajouter quelques gouttes d’huile végétale pour une bonne émulsion des pigments dans la nourriture. 🙂

  3. Un cocktail de chorella, d’Haematococcus, de Spiruline et d’Aloe Vera serait l’idéal non !?Attention, trop d’éléments nutritifs ou d’antioxydants, ce n’est pas bon, non ? Et que pensez des « tendances » comme le Silicium, le Goji ou le Noni tahitien pour nos poissons ? et pour nous !

  4. Ce genre de cocktail serait intéressant si le discus doit préparer un concours ou à la suite d’un traitement dur qui l’a affaibli ses défenses. Mais pas autrement.
    Ceci dit nous trouvons aisément de la nourriture avec de la spiruline et de l’Astaxanthin.

    Sinon, pour le Silicium attention de ne pas abuser. Il stimule le système immunitaire. Trop le stimuler peut être dangereux. J dirai qu’il est utile en cure courte préventive ou lors d’une infection chez le discus.

    Pour le Noni tahitien, je savais qu’il entrait dans la préparation de plat tahitien pour en avoir manger là bas, mais je ne connaissais pas ses actions contre les infections bactériennes, les parasites et autres infections virales.

  5. J’ai un bassin, enfin plutôt un poubellarium d’été, où tout ce que j’y mets prospère, et je pense que c’est en grande partie grâce à l’eau verte, donc riche en micro-algue, certes peu esthétique et toujours combattue en aquariophilie traditionnelle. Qui pourrait m’en dire plus sur l’eau verte et ses bienfaits, sa composition, sa « culture », et son utilisation à petite dose dans un bac d’eau claire, « normale » pour nourrir des mollusques, crustacés ou alevins.

    1. La production d’algue est utilisée en pisciculture traditionnelle depuis qu’elle existe. Pour ce qui est de la culture, je ne connais que les techniques de laboratoire comme décrites ici. Elles sont utilisées pour nourrir les alevins ou les larves de crevettes.

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